Pourquoi une nouvelle mairie maison des services ?

En a-t-on les moyens ?

N’y a-t-il pas plus prioritaire ?

 

  • Les urgences

    • La première urgence absolue est de rendre accessible la mairie. Son inaccessibilité actuelle devait être résolue obligatoirement avant le 1er janvier 2015 conformément à la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances. Rendre la mairie actuelle accessible est très difficile. Les équipes municipales successives n’ont pas trouvé de solution depuis 2005 et nous avons à gérer l’injonction d’accessibilité en urgence ! Est-il raisonnable de créer un ascenseur à l’arrière du bâtiment pour un coût prévisionnel entre 120 et 200 000 euros alors que le bâtiment ne peut pas répondre aux besoins ?
    • Plus de salle de réunion ni des mariages, utilisée par la 6ème classe de l’école.
    • Des demandes récurrentes de séparer école et mairie pour mieux gérer la sécurité des élèves.
    • Un besoin urgent de salles de réunions puisque la seule utilisable réellement est celle de la future mairie !
  • Les optimisations

    • Les espaces utilisés par les classes pourront être regroupés en créant un plateau scolaire / enfance dans l’espace de secrétariat actuel moyennant la création probable d’un 3ème escalier à l’arrière du bâtiment. Les six classes seront ainsi dans l’enceinte scolaire actuelle.
    • Un réel pôle enfance, scolaire, centre de loisirs périscolaire communal, centre de loisirs extrascolaire intercommunal dans l’enceinte scolaire.
    • La nécessité de rechercher des économies d’énergie (la classe extérieure est dans un bâtiment non isolé extrêmement coûteux à chauffer ; la programmation du chauffage scolaire sera plus cohérente et efficace).
    • La réhabilitation d’un bâtiment remarquable au centre du bourg qui se dégrade inexorablement et qu’il faut entretenir pour le sauvegarder.
    • La création d’un espace agréable sécurisé (jardin, jeux d’enfants…)
    • La recréation d’un point bibliothèque
  • Les opportunités

    • Un bâtiment appartenant à la commune, ancien, qui se dégrade, peu adapté aux diverses utilisations associatives, très énergivore (sans isolation et chauffages électriques nombreux), avec un fort capital architectural en cœur de bourg, prêt de l’église classée
    • Les financements d’état fin 2014, plus disponibles en début de mandat de par leur augmentation inhabituelle et exceptionnelle et leur moindre consommation par des collectivités fraichement élues (2014) qui pour beaucoup n’ont pas eu le temps de travailler suffisamment leurs projets d’investissement. Nous avons d’ailleurs obtenu le maximum possible de subvention d’état soit 150 000 € (30% des dépenses subventionnables pour un coût total du projet de 653 055 €, plafonnées à 500 000 €).
    • Les financements du Conseil Départemental. Là aussi nous avons obtenu le maximum de subventions possibles soit 96 507 € de fonds d’intervention communal auquel nous avions droit, augmenté de 111 000 € au titre de projet exceptionnel.
    • Une aide financière du Ministère de l’Intérieur par l’intermédiaire de nos parlementaires de 10 000 €.
    • Le contexte économique difficile pour les entreprises du BTP qui étudient les marchés publics de manière concurrentielle et qui nous permet de mieux coller aux prix réels du marché de la construction.
    • Le contexte financier favorable
      • Les taux d’emprunt faibles qui permettent de minimiser les intérêts d’emprunt et de lisser sur une vingtaine d’années les coûts d’investissement pour un bâtiment qui servira durant des décennies.
      • Les finances de la commune, très contraintes et sans réelle marge de manœuvre, mais avec une fenêtre de remplacement d’annuité d’emprunt qui se termine en 2016. Nous avons fait en sorte que l’emprunt de 300 000 € nécessaire à cette opération prenne la suite de cet emprunt qui se termine.
    • La dynamique régionale de soutien aux tiers lieux avec une étude qui qualifie notre projet et lui permet d’aller chercher des cofinancements d’équipement ou de personnels.
    • L’approche confiante et constructive de l’architecte des bâtiments de France avec qui nous avons travaillé le projet dès sa naissance.
    • De fortes compétences d’artisans et de conduite de chantiers du BTP dans l’équipe élue, capable de trouver les disponibilités nécessaires pour suivre chaque semaine avec l’architecte ce chantier important et long (une année).
  • Les risques

    • Les recompositions territoriales et les nouveaux partages de compétences qui pourraient diminuer fortement les compétences et les financements des communes (voir la loi Notre). Et donc les besoins de locaux et de personnels.
    • La fusion de communes (Thuret avec d’autres) qui pourrait conduire à une redéfinition des lieux d’accueil – secrétariat.
    • La mutualisation de personnels pour tenter de faire des économies en diminuant de fait les services de proximité.
  • Les enjeux

    • Faire de ce lieu un lieu de vie multiforme et dense
      • Un accueil secrétariat accessible et simple.
      • Un point bibliothèque ouvert, connecté, partagé, vivant grâce aux bénévoles, à l’école, à l’intérêt que les habitants porteront à ce lieu en réseau avec la médiathèque intercommunale.
      • Un point d’information, touristiques, patrimoniales, sur les entreprises et les artisans locaux, sur les services…
      • Des salles de réunions, espaces et bureaux partagés entre les besoins des associations, des jeunes, les besoins de télétravailleurs, les besoins des partenaires (conseil départemental, PMI, Communauté de communes…), les besoins des entreprises, des élus…
      • Des espaces pouvant accueillir de petits séminaires d’entreprise, des expositions, des événements festifs et conviviaux… et même, de manière transitoire et contractualisée, une personne créant son entreprise, une profession libérale…
      • Un espace jardin agréable, ouvert à tous, et sécurisé qui conservera la tonnelle et sa vigne, certains arbres, et accueillera un ou deux jeux enfants, des bancs…
    • Avec des connexions Internet rapides dans chaque pièce, un espace de reprographie mutualisé.
    • Une connexion Wifi gratuite (Web 63) dans l’espace jardin.
    • Un accès tout handicap pour tout le rez-de-jardin dont l’espace bibliothèque et les salles voutées du sous-sol qui conservent mangeoire et râtelier de l’ancienne écurie.
    • Un accès tout handicap sauf moteur à l’étage (bureaux et salles de réunion).
    • Un mini espace de convivialité (mini four, plaque électrique, cafetière…) à chaque étage.
    • Une consommation énergétique la plus faible possible (respect de la norme RT2012).

 

Les moyens financiers

  • Coût total du projet HT : 653 000 €
    • Subventions acquises 150 000 + 96 507 + 111 000 + 10 000 = 367 507 €
    • Reste à la charge de la commune : 285 493 € et l’avance de TVA remboursée (130 000 €)
    • Subventions possibles pour le tiers lieux (Conseil Régional et Europe) : 10 à 50 000 €
  • Emprunt de 350 000 € à 1,80 % sur 20 ans. Remboursements de 5 950 € par trimestre.

Le coût prévisionnel au 1er octobre 2016

cout-des-travaux

Y-a-t-il plus prioritaire que cette rénovation ?

Sûrement !

La salle des fêtes non isolée consomme 40 000 watts/heure pour chauffer imparfaitement la salle du bas et 12 000 watts/heure pour la salle du haut.

Coût horaire de chauffage de l’ordre de 20 € / heure pour le bas, soit 100 € pour une petite soirée, ou 500 € quand il tourne 24 h ! Une vingtaine de fois dans l’année…

C’est une urgence que de faire baisser très fortement cette consommation électrique ! En isolant, en programmant, en faisant attention, en étant responsable …

Et l’on peut trouver ainsi de nombreux autres choix possibles.

Certains d’entre eux font l’objet de notre travail avec nos partenaires (traversée du bourg, voiries et aménagements de sécurité, station d’épuration de Chassenet, réseaux d’assainissement…) et sont en cours de mise en oeuvre.