Le parcours pédestre créé il y a une douzaine d’années par l’Amicale Laïque Thuret-Chassenet a été retravaillé en fonction des évolutions de l’environnement et présenté avec de nouveaux moyens techniques. Le circuit balisé en jaune, de 11,9 km avec très peu de dénivelé, est d’une durée d’environ 2h30. Il est accessible à tous. Il peut aussi être fait à vélo.
Chemins et routes partagés avec d’autres utilisateurs. Rester vigilant.
Merci à Cécile et Thomas les principaux acteurs de ce toilettage et auteurs de cette présentation.
Que faire samedi 23 mars ? Une balade ludique et sympathique, en famille.
Venez cheminer dans Thuret, pour retrouver les dix mots cachés dans la ville. A l’occasion de la Semaine de la Langue Française, nous vous proposons une chasse aux 10 mots retenus cette année.
Deux parcours au choix : l’un sur Thuret, l’autre sur Chassenet. Retirez votre carte (à la Bibliothèque de Thuret ou Place de l’Ecole à Chassenet), le départ est libre (entre 10h et 16h). A l’aide de votre carte, retrouver les mots apposés chez les habitants… puis déposez votre carte complétée dans l’urne prévue à cet effet. Un tirage au sort vers 17h/17h30 récompensera les promeneurs courageux et persévérants.
Soleil et douceur devraient rendre cette Balade des Dix Mots plaisante et amusante. En début et fin de parcours, de nombreuses activités vous attendent : rébus, illustrations, jeux de mots, tracés…. pour petits et grands.
La municipalité de Thuret
a le plaisir de vous inviter, malgré le temps pluvieux, à visiter la nouvelle
station d’épuration de CHASSENET (dans le bas de Chassenet, rue des Peupliers).
Cette station biodisques et lits de roseaux est en service
depuis août 2018 et remplace une station de type fosse septique qui n’aura
malheureusement fonctionné que quelques années avec pour conséquence une
interdiction à construire sur toute la commune, levée sur Chassenet depuis 13
mois, mais toujours en vigueur sur le bourg de Thuret jusqu’à la fin des
travaux en cours sur le réseau d’assainissement du bourg.
Lors de cette visite, les ingénieurs et techniciens des entreprises, bureau d’étude, organisme de maintenance, organismes de contrôle…nous expliqueront dans le détail comment fonctionne cette station, à la fois novatrice dans le département, mais éprouvée dans d’autres depuis plus de soixante ans et que nous avons choisi rustique, solide et la plus respectueuse possible de l’environnement et des habitants proches.
Ils nous parleront aussi des rendements épuratoires, des
normes de rejet et répondront, avec les élus, à toute question de leurs
compétences.
Visite guidée sur site
entre 11h et midi ce samedi 10 novembre 2018
Verre de l’amitié en fin de visite
Le schéma fonctionnelPlan de la station d’épuration de Chassenet
La visite se fera en présence des ingénieurs et techniciens des entreprises (OTV-MSE et GDCE), du SATESE, de la SEMERAP, d’Egis-Eau qui ont réalisé la station.
Samedi 10 novembre de 10h30 à midi
Le poste d’entrée de la station : arrivée des effluentsLe dégrilleur tamis alimenté par le poste d’entrée, stocke et compresse les déchets indésirables (lingettes…) avant d’envoyer les effluents dans les deux unités biodisquesLe poste de désodorisation au charbon actif supprime les odeurs indésirables du poste d’entrée et du dégrilleur. Il a un rôle très important car la station est très proche des dernières maisons.La « cabane », poste de contrôle et d’information sur la marche de la station. Elle est reliée en direct à la SEMERAP, chargée du bon fonctionnement de la station, de son efficacité et de sa maintenance.Les deux unités de biodisques reçoivent les effluents du dégrilleur. Elles sont le cœur de la station. Ce sont elles qui, grâce aux milliards de bactéries fixées sur chacun de leurs disques de 2 mètres de diamètre partiellement immergés, digèrent et dégradent les matières organiques et une partie importante de l’azote. La rotation lente des biodisques assure à la fois un contact de la biomasse fixée sur les disques avec la matière organique et donc des bactéries avec l’effluent, l’oxygénation indispensable des bactéries et le mélange continu de l’effluent. L’effluent qui sort des deux unités biodisques contient très peu de matière organique « vivante » (abattement très important), et beaucoup moins d’azote. L’effluent en sortie de biodisques est stocké dans un poste de relevage puis envoyé alternativement dans chaque lit de roseaux.Les six lits de roseaux, chargés de retenir les dernières particules en suspension de matière organique morte et « d’abattre » encore l’azote, le phosphore, les substances minérales,… Les roseaux servent essentiellement à empêcher que le substrat se colmate et ne soit plus suffisamment aéré (oxygéné) pour permettre le travail des bactéries.Trois des six lits de roseaux arrosés par bâchées successives en alternance. L’effluent percole dans les lits puis est collecté pour rejoindre le Ris en aval de la station.
La station est presque opérationnelle. La désodorisation est en place; les tests d’étanchéité des lits en cours; le canal venturi branché… Bientôt la plantation des roseaux…
Une des deux unités de biodisques
Test d’étanchéité en cours
Les lits contiennent environ 350 tonnes de matériaux (gros galets, plus petits, gravier, sable) et 150 tonnes d’eau…
La station biodisques plus lits de roseaux sera livrée en juillet avec trois gros mois de retard dus aux intempéries de cet hiver (et en ce moment, ce n’est guère mieux !).
Les deux unités de traitement (biodisques) sont en place, enterrés. Elles n’auront pas d’impact sur l’environnement (odeurs, bruits…).
Dans ces lits seront plantés sur des couches successives de galets, graviers… des roseaux dont la fonction sera de minéraliser les effluents préalablement traités par les deux unités biodisques avant un rejet, largement conforme, dans le milieu naturel.
Les deux grands lits seront chacun divisés en trois.
Ce mercredi 28 mars dans l’après-midi, les deux entreprises OTV-MSE (groupe Véolia) et GDC (travaux publics) installeront les deux unités de traitement biodisques de la station.
Quelques informations sur ces unités de traitement