Réunion de travail avec M. Valembois, sous-préfet de Riom

De nombreux dossiers ont été évoqués avec M. Valembois et les élus disponibles ce jeudi 17 décembre.

M. Valembois, sous-préfet de Riom et une partie de l'équipe municipale

M. Valembois, sous-préfet de Riom et une partie de l’équipe municipale

 

L’évolution de l’école qui accueillera 160 élèves à la rentrée de janvier dont des élèves de petite et moyenne section des communes sans classe maternelle qui retourneront dans l’école de leur commune dès la grande section.

Les activités périscolaires, la qualification des animateurs, l’effort de professionnalisation bien normale de la mairie pour les emplois aidés (CAE et emploi jeune), les coûts.

La vitesse dans le bourg, nos efforts pour la limiter et sécuriser les déplacements piétons, le rôle des partenaires dont l’état.

L’évolution souhaitable autour de l’église, la place des véhicules, des piétons…

les travaux de mise hors eau de l’église et les perspectives de rénovation intérieure, difficilement envisageable voire impossible si la mairie est seule à porter le projet. Les problèmes de remise aux normes électriques et de chauffage qui perdurent depuis des années au fil des passages de la commission départementale de sécurité.

Les perspectives compliquées de la Maison Familiale et Rurale pour elle aussi respecter le plan de remise aux normes indispensable pour la sécurité des personnes (élèves, administration, enseignants, familles…) et l’arrêté d’exploitation conditionné à la réalisation de ces travaux. Son rôle de formation, très important, d’accueil de groupes à des tarifs faibles et aussi de fournisseur des repas pour la restauration scolaire (100 repas / jour) et le centre de loisirs.

Le nombre important d’agents communaux de divers statuts pour assurer la charge scolaire et périscolaire et les activités classiques et régaliennes d’une mairie (service public, entretien…) mais aussi de développement de projets, de recherche de cofinancements… Les emplois mutualisés avec la communauté de communes pour le centre de loisirs et avec d’autres communes pour le périscolaire. La formation.

Les finances et l’évolution à la baisse des subventions de l’état. Les conséquences sur nos investissements.

Les travaux de la nouvelle mairie, l’accessibilité, le rôle de pôle de services publics et de vie associative, le tiers-lieu en réseau, le point bibliothèque dans le réseau intercommunal…

Le haut débit, plutôt bas, voire très bas quand les personnes sont loin du répartiteur.

la problématique des deux stations d’épuration dont l’une (Chassenet) est hors service depuis trois ans, bientôt quatre et ne remplit plus sa fonction d’épuration depuis sept ou huit ans !!! Et l’autre qui fonctionne bien mais en surcharge trop importante. Cet état des lieux a conduit la Direction Départementale des Territoires, institution instructrice des permis de construire, de refuser tout permis depuis deux mois. Une demande de subvention à l’état pour la réfection de certains réseaux est déposée et en attente de réponse. Celles à l’Agence de l’Eau et au Conseil Départemental sont faites et validées après une longue étude réalisée par Egis-Eau.

L’entretien des chemins ruraux et fossés, notamment après l’épisode orageux du 21/09/2014 classé en catastrophe naturelle, est un enjeu financièrement lourd, surtout avec l’évolution des matériels utilisés par les agriculteurs. Les chemins n’ont pas été construits pour supporter de telles charges, surtout en conditions humides… Quelles aides possibles?

L’évolution des intercommunalités et l’impact sur les compétences non obligatoires actuellement exercées.

Les enjeux de l’éolien, le projet participatif, la place de la commune, le rôle et les aides d’ingénierie de l’état (DREAL, DDT…), les points d’attention.

La difficulté, ou plutôt l’impossibilité de faire intervenir un médecin ou le SAMU en cas d’urgence absolue malgré l’appui des pompiers et des gendarmes…

 

La discussion a été franche et riche. Nous verrons si elle nous permet d’avancer dans la gestion de certains dossiers financièrement lourds ou techniquement complexes. Les communes comme la nôtre, à un peu moins de mille habitants, ont besoin de l’ingénierie des services de l’état et d’autres partenaires comme le Conseil Départemental ou le Conseil Régional voire la Communauté de communes. Elle n’a pas d’agent chef de projet, développeur, chargé d’innovation, de projets… Mais aussi de la pérennité des aides financières accordées.

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