Rappel des restrictions d’usage de l’eau

Depuis jeudi 4 juillet, et après plusieurs déclenchements d’alerte sécheresse dans le Puy de Dôme depuis le début de l’année 2019 – (le premier en… mars !), il est utile de rappeler notre devoir de la plus juste utilisation possible de l’eau potable dans le respect de la réglementation.

Le département du Puy-de-Dôme toujours en alerte

Sur l’ensemble du département, l’usage de l’eau à partir du réseau d’eau potable hors consommation courante est limité de 10h à 18h avec :

  • arrêt des fontaines et du lavage des voitures, hors recyclage de l’eau
  • interdiction d’arrosage de plants, fleurs, potagers, green, jeux, espaces verts
  • interdiction d’arrosage des voies publiques hors urgence
  • interdiction de remplissage des piscines

Pour les agriculteurs concernés par le Syndicat Mixte pour l’Aménagement de Haute Morge qui mandate la société d’Ingénierie et de Conseils SOMIVAL (gestion de l’arrosage agricole) et pour l’information de tous, voici les circulaires organisant cet arrosage qui dépend de l’eau stockée par le barrage de la SEP.

La commune de Thuret est concernée (elle est adhérente de ce syndicat) car elle a une borne d’irrigation au stade de foot. La commune, sur les recommandations préfectorales, a, depuis le début de la sécheresse (mai), choisi de ne pas consommer son quota d’eau qui aurait pu, peut-être, maintenir vert le terrain de sports, pour le laisser au profit des agriculteurs qui en ont vraiment besoin.

De même, depuis 2016, la commune s’est engagée dans une démarche plus respectueuse de l’environnement dans la gestion des espaces publics :

  • plus de produits chimiques depuis le 1er janvier 2016, anticipant d’un an la loi Labbe qui a interdit à partir du 01/01/2017 aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades, trottoirs et voiries (sauf pour des raisons particulières de sécurité…) accessibles ou ouverts au public. 
  • remplacement progressif des jardinières par des massifs,
  • utilisation de vivaces plutôt que d’annuelles, en privilégiant des espèces résistantes à la sécheresse, adaptées à chaque massif,
  • plantations de plus de 3000 bulbes, essentiellement de printemps, peu sensibles à la canicule,
  • utilisation systématique de BRF, issu de toutes les tailles dans la commune, stockées puis broyées avec un engin adapté que nous louons et qui pourrait être utilisé par ceux qui le souhaitent (le dire en mairie). De même, sous conditions et accords, vos tailles peuvent entrer dans ce processus plutôt que d’être emmenées à la déchetterie ou pire – et c’est totalement interdit – être brûlées.
  • plus aucun arrosage sauf à la plantation si nécessaire et celui des jardinières devant l’église. Auparavant, les agents utilisaient 2 à 3 m3 d’eau tous les deux jours, soit entre 100 et 150 m3 d’eau par an.
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